Risk : les stratégies gagnantes

Comment gagner au Risk ? Les stratégies payantes.

Il n’y a pas de formule magique, pas de recette miracle pour s’imposer et gagner une partie de Risk. Une partie est ponctuée de prises de décision qui sont autant de moments clefs vers la victoire. Vous choisissez quelles batailles, quels combats vous souhaitez lancer, et le nombre de troupes avec lesquelles vous allez défendre un territoire.

Il y a cependant un petit ensemble de principes et un minimum de stratégies à appliquer pour mettre de son côté toutes les chances de remporter la partie.
Voici une liste des principaux points à garder en tête lorsque vous vous lancez à la conquête du monde.

Maîtriser les stats

Une connaissance des statistiques s’avère fort pratique et peut vous donner un avantage sur vos adversaires. Attaquer ou défendre avec le bon volume de troupes peut vous permettre d’éviter de petites pertes. Or, ce sont les petites troupes économisées ici et là qui finissent par former les gros bataillons et faire toute la différence, au bout du compte.

Vite, en Australie !

Une des stratégies les plus répandues, payantes, dans les variantes classiques du Risk, celles qui reposent sur une carte intégrant les cinq continents, consiste à s’emparer dès le début de la partie de l’Australie. L’Australie, qui n’est composé que d’une poignée de territoires, forme en effet le plus petit des continents. Mais il garantit de fait un renfort de troupes à chaque tour. Un bonus certes modeste, de quelques unités seulement, mais loin d’être négligeable pour autant.

L’Australie est facile à garder, elle ne compte qu’une frontière commune avec l’Asie qui en est en quelque sorte la porte d’entrée, le passage obligé.
La plupart du temps, l’Asie est d’ailleurs tiraillée entre plusieurs adversaires, tous occupés à se disputer ses territoires. Partir de la forteresse australienne et en faire le point de départ de votre expansion est une bonne idée, particulièrement en début de partie. Quand celle-ci est plus avancée, la terre australienne est plus délicate à fouler.

Veillez sur vos frontières

A tout moment vous devez conserver un œil sur vos frontières. Dès que vous voyez quelques troupes s’agglutiner près d’une de vos frontières, renforcez celle-ci de façon à dissuader votre adversaire de lancer l’assaut.

L’encerclement

Une technique efficace consiste à entourer un lot de territoires tenus par l’ennemi et sur lesquels vous souhaitez faire main basse, avec vos troupes. Vous pourrez attaquer de toutes parts les territoires convoités, qui risquent bien de se trouver piégés. Si les troupes adverses cherchent à fuir, elles s’étioleront probablement dans leur course, perdant des unités ici et là. Ces miettes d’armées disséminées sur quelques territoires n’en seront que plus faciles à anéantir. Le temps qu’ils quittent vos territoires, ils seront réduits à peau de chagrin. Ménagez leur néanmoins une porte de sortie jusqu’à un territoire qui ne vous intéresse pas. Gonflez rapidement les effectifs des troupes frontalières, possiblement affaiblies par cette phase de conquête, pour prévenir tout retour de l’adversaire et sécuriser le périmètre.

Comptez tout

Tenir le compte des troupes, des territoires dont dispose chacun de vos adversaires vous permet de déterminer lequel d’entre eux est le plus puissant, et lequel est le plus faible. Alors bien sûr, ne comptez pas à voix haute, mais faites-le discrètement. Opérez en loucedé pour jauger les armées des uns et des autres, et leurs possessions sur le plateau de jeu. Vous devez laisser les autres croire que, dans votre approche, rien n’est franchement calculé. Ce faisant, vous ne serez pas perçu comme quelqu’un de dangereux, qui sait ce qu’il fait et qui a clairement un plan en tête.

Pratiquez l’intox

Entretenez le doute sur vos intentions, n’hésitez pas à en rajouter une couche en partageant innocemment de fausses informations ou des impressions à la louche (“Julien me parait bien parti, c’est lui qui a le plus grand nombre de territoires” ou bien “Faites attention à Elsa, c’est elle qui a la plus grande armée”), alors que vous savez pertinemment que non. N’en faites pas trop non plus, vous voulez évitez que les autres comptent pour vérifier).

Ménagez stratégiquement les joueurs en difficulté

Il est dur de garder les chiffres en mémoire, mais efforcez-vous de faire régulièrement le point pour savoir où chacun en est dans la partie. S’en prendre au joueur le plus faible peut s’avérer un bon plan dans la mesure, où s’il est attaqué sur différents fronts, il éprouvera des difficultés à se défendre efficacement en plusieurs points. Identifiez quelles sont ses priorités, et au contraire les front sur lesquels il est prêt à lâcher du leste. Cela peut faire votre affaire. Veillez également à ne pas laisser un joueur en bonne situation conforter encore son emprise sur le jeu et atteindre un point de non retour, qui le propulserait vers la victoire. Défendre ou attaquer, même temporairement au bon endroit, au bon moment suffit souvent à faire la différence. Dans d’autres cas, vous pourrez trouver un intérêt à identifier le joueur le plus faible, et pas nécessairement pour vous en prendre à lui. Au contraire il sera parfois opportun de le laisser souffler, afin par exemple de travailler contre un ennemi plus redoutable, dont il va bloquer ou ralentir la progression, pendant que vous mènerez habilement votre petite affaire.

Conclusion

Appliquez scrupuleusement les stratégies décrites ci-dessus au cours de votre partie de Risk et vous vous garantirez un maximum de réussite dans vos actions. Pour le reste, que les dés soient avec vous !